Aujourd’hui en commission économie, nous avons parlé du secteur Horeca.
J’ai rappelé que:
Le secteur de l’Horeca, avec l’événementiel et la culture, paye le prix fort de la crise du COVID-19.
L’Horeca c’est 36.000 emplois non délocalisable en Région bruxelloise.
Malgré la réouverture, le secteur souffre encore. (Et d’ailleurs tout le secteur n’a pas encore réouvert!)
Le monde de la nuit attend des perspectives. Déjà 85% de faillites virtuelles annoncées!
La crise du COVID-19 a clairement mis en évidence les faiblesses d’une chaine alimentaire qui nous échappe. Elle a pointé la nécessité de lancer un plan de résilience alimentaire pour notre pays.
Dans un tel plan, les villes ont également un rôle à jouer. En effet, en Belgique 56% de la population vit dans des régions urbaines qui couvrent 26% du territoire.
Dans le Vif, Alexia Bertand, cheffe du groupe MR au parlement bruxellois, a publié une carte blanche. J’y lis une défense, sous couvert d’un « réinventons-nous », de la relation actuelle capital-travail et de l’orthodoxie budgétaire.
Je voudrais commencer par deux chiffres qui marquent bien selon moi l’ampleur du volet économique de la crise du COVID : en Belgique, 41 % des salariés ont demandé un accès au chômage temporaire et 50% des indépendants à titre principal ont recours au droit-passerelle. Et ces statistiques ne parlent pas des personnes qui souffrent peut-être le plus : les travailleuses et travailleurs sans papier et de l’économie informelle.