Ce midi sur BX1 j’ai participé à un débat avec Marianne Streel, de la FWA, et Etienne Duquenne, de La Ferme Nos Pilifs. L’accès à la terre est un enjeu important à Bruxelles, en Belgique et dans le monde. La Région Bruxelloise peut jouer un rôle pour pérenniser des projets existants ou protéger des terrains de la spéculation financière.
La crise du COVID-19 a clairement mis en évidence les faiblesses d’une chaine alimentaire qui nous échappe. Elle a pointé la nécessité de lancer un plan de résilience alimentaire pour notre pays.
Dans un tel plan, les villes ont également un rôle à jouer. En effet, en Belgique 56% de la population vit dans des régions urbaines qui couvrent 26% du territoire.
Chaque 17 avril c’est la journée des Lutte Paysannes. Une journée qui met en lumière la première forme d’agriculture dans le monde, celle des paysannes et des paysans.
Il faut une stratégie transversale pour déployer l’agriculture urbaine en Région bruxelloise pour arriver à l’objectif que s’est donné le gouvernement : production de 30% de la consommation de fruits et légumes dans la Région et en périphérie.
Dans mon interpellation ce matin à Alain Maron, j’ai mis l’accent sur l’accès à la terre, la stratégie pour construire une ceinture alimentaire, le monitoring de le production et la transmission des fermes existantes.
Augmenter l’autonomie alimentaire, une nécessité pour repondre à l’urgence climatique.
Pour développer sérieusement le potentiel existant à Bruxelles, il faut intégrer la production alimentaire dans la planification urbanistique. Connaître la qualité agricole des sols et en tenir compte dans la répartition des fonctions de la ville. Sous la méga prison de Haeren, il y a la meilleure terre à chicon du monde. Outre les questions sur la pertinence de ce projet de mega Prison, on ne peut plus se permettre de gâcher des terres agricoles de qualité.